1 000 participants lors d’un rodéo urbain à Bordeaux : la préfecture prolonge la surveillance par drones

Sud Ouest | 17/10/2024

L’autorisation d’utiliser les drones court jusqu’au 16 janvier 2025 pour les forces de l’ordre

1 000 participants lors d’un rodéo urbain à Bordeaux : la préfecture prolonge la surveillance par drones

Régulièrement, la préfecture de la Gironde prend des arrêtés pour autoriser la captation, l’enregistrement et la retransmission d’images au moyen de drones pour les forces de l’ordre, dans le cadre de la lutte contre les rodéos urbains. Le dernier arrêté en date courrait jusqu’au 16 octobre : il vient d’être prolongé jusqu’au 16 janvier 2025 à Bordeaux, dans les quartiers des Aubiers, de Ginko, du Grand-Parc, de Bacalan, de la Benauge, d’Auchan-Lac et Chantecrit, mais aussi à Lormont (Génicart), Mérignac (Pont de Madame), Cenon (Palmer/La Marègue), Floirac (Burthe/Dravemont), Talence (Thouars) et Pessac (la Châtaigneraie et Saige-Formanoir).

La préfecture de la Gironde justifie ces arrêtés par le fait que la métropole bordelaise est particulièrement sujette aux rodéos et runs urbains. « Ces rodéos impliquent des véhicules circulant à grande vitesse et présentent un danger pour les participants et le public ». Mais aussi pour les riverains puisque les rodéos traversent souvent des zones habitées et se tiennent dans des espaces publics où circulent piétons et cyclistes.

400 véhicules

La préfecture cite le cas de deux événements récents. Le 25 septembre, les services de police sont intervenus à Floirac après un signalement de rodéos par des riverains. Lors de l’interpellation du véhicule en cause, son occupant a pris la fuite à pied, avant de commettre des violences physiques et verbales sur des policiers.

Plus spectaculaire, le 27 septembre, lors d’un contrôle de police dans les quartiers de Bacalan et Bordeaux-Lac, les forces de l’ordre ont dû procéder à l’éviction à deux reprises de plus de 400 véhicules et 1 000 participants à un rodéo urbain, dans un contexte de tension avec les agents de police.

L’utilisation de drones de surveillance par la police doit permettre aux forces de l’ordre de repérer plus rapidement les rassemblements. La préfecture estime leur utilisation nécessaire, compte tenu de l’ampleur de la zone à surveiller


 


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