Le feu s'est déclaré au rez-de-chaussée d'une résidence privée de six étages, il semble avoir pris de l'ampleur dans l'appartement, très rapidement
On en sait un peu plus ce jeudi sur les circonstances de l'incendie qui s'est déclaré la nuit précédente dans l' écoquartier de Ginko, à Bordeaux Lac, et qui a fait un mort.
Selon les premiers éléments recueillis, le feu s'est déclaré dans un appartement en rez-de-chaussée de la résidence Jules-Verne (qui compte 7 étages), située place Jean-Cayrol . Il s'agit d'une artère piétonne, bordée d'un canal en eau, qui traverse l'écoquartier et donne sur le lac.
Le feu aurait pris avant 21 heures le mercredi 25 décembre, au domicile d'un homme âgé de 70 ans, vivant à Ginko depuis plusieurs années. Il semble avoir été vif très rapidement, l'homme est resté prisonnier des flammes dans son logement, allongé sur le sol. De l'extérieur, de nombreux badauds assistaient impuissants à ce drame.
La victime vivait seule dans l'appartement. Il pourrait s'agir de Ludovic Morlier. Seule l'autopsie confirmera son identité.
Les premiers pompiers dépêchés sur les lieux du sinistre sont arrivés à 21h10 . Maliki Kader, collaboratrice du maire de quartier, est arrivée sur place vers 21h15. La police nationale est arrivée place Jean Cayrol à 21h30. L'élue de permanence, Maribel Bernard était là 20 minutes plus tard.
Vers 22 heures, alors que la mairie a fait ouvrir le gymnase du quartier pour accueillir les habitants de la résidence, cinq personnes ayant inhalé des fumées sont prises en charge par les pompiers. Trois d'entre elles ont été envoyées à l' hôpital Pellegrin , deux à la clinique Bordeaux Nord . Huit personnes ont trouvé refuge au gymnase Ginko-Aubiers , cinq ont demandé à être relogées.
Emotion
Ce jeudi matin, l'émotion était encore palpable parmi les nombreux habitants qui sont venus voir sur place et prendre des nouvelles. L'homme décédé était visiblement connu et apprécié par de nombreuses personnes dans le quartier. Il pratiquait notamment la pêche à la ligne dans le canal qui passait sous les fenêtres de son appartement. Ce qui n'était pas du goût de certains mais le rendait sympathique aux yeux de beaucoup d'autres.
La résidence Jules-Verne restait ce jeudi inoccupée et toutes fenêtres ouvertes, jusqu'au dernier étage.
Photo © Claude Petit